Vincendon et Henry sur France Culture

France Culture rediffuse une émission consacrée au drame Vincendon et Henry.

 Du coup, j'ai ressorti mes archives, et je pense que l'occasion est là de compléter ce que j'avais déjà mis en ligne en mars dernier. Je ne reviens pas sur les circonstances de cette histoire. Je l'ai racontée en détail dans "Naufrage au Mont Blanc". Voici donc quelques documents que j'ai retrouvés dans mes dossiers :

François Henry en escalade à Freyr. Un bel athlète !

François Henry. Des rêves plein la tête.

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Le pied de François... et son humour (dans une lettre adressée à Jean Vincendon)

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Toujours François Henry... par François Henry

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Jean Vincendon, aspirant guide. Parisien, rêvant d'une expédition himalayenne

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Jean était surtout familier de l'escalade plutôt que des courses de neige

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Cette carte postale rare (merci Jean-Pierre) montre le périple des "naufragés du Mont Blanc"

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Les liaisons radio avec l'EHM, après l'alerte

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Les "moniteurs" de l'EHM (guides) embarquent dans le Sikorsky. (Ici Roman et Novel)

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Charles Germain (à gauche) et Honoré Bonnet (à droite)

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Gilbert Chappaz

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Jean Minster (casquette blanche)

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Jacques Pétetin, aux commandes du Sikorsky "Éléphant joyeux" (à gauche, Gilbert Chappaz)

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Les copains (en particulier les Suisses) s'organisent de leur côté

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Les malheureux parents Vincendon attendent à Chamonix. Elle, en chaussures de ville, foulard et sac à main, lui avec son béret)

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Monsieur Henry (au centre) est parfaitement équipé pour la montagne

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La catastrophe : le crash de l'hélicoptère à quelques mètres des "naufragés"

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Indemnes, pilotes et guides s'approchent de Henry (à gauche) et Vincendon (qui s'appuie sur l'épaule de son compagnon d'infortune)

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Deux morts vivants (Vincendon de face, Henry de profil). Le guide avec un bonnet est Charles Germain. De dos, le capitaine Santini.

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Les "naufragés" sont installés dans la carcasse de l'hélicoptère.

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Walter Bonatti, s'en sort indemne, grâce à son courage et à son extraordinaire constitution physique.

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Le premier récit de Bonatti. A couper le souffle !

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L'incroyable manœuvre de Bonatti pour se sortir de la crevasse dans laquelle il était tombé. Son compagnon étant évidemment incapable de le tirer, ne pouvait que l'assurer. Du grand art !

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Sur le versant italien du Mont Blanc, Silvano Gheser, compagnon de Bonatti est sauvé... de justesse (il sera amputé de plusieurs phalanges)

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A Chamonix, le ballet des hélicoptères, sous les yeux d'une foule nombreuse

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Jean Boulet, pilote d'essai des Alouette

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Le sauvetage des sauveteurs au refuge Vallot

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Gilbert Chappaz, de retour à Chamonix

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La polémique : Terray accuse ses collègues de la Compagnie des guides d'avoir manqué à leur devoir

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... sans mâcher ses mots :

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Paris Match a consacré 4 numéros à ce drame, dont 2 couvertures :

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"Aurait-on pu sauver Vincendon et Henry ?"...

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La recherche des corps 3 mois plus tard

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Leur descente dans la vallée

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Les obsèques à Chamonix

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Face à face, des guides malheureux...

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... et des parents désespérés

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Le livre de chevet de François Henry : "Étoiles et tempêtes" de Gaston Rébuffat. Sur la dernière pages, ces lignes écrites de la main de François :

"Il y avait moi, parmi tout cela.

Un peu celui- ci, un peu celui-là

Il y avait moi

Le rêve désespérément tendu vers des archipels

Et vers telle vie:

Une vie dans le vent, toutes voiles dehors

Chair, esprit, et le coeur et les yeux - extase aux larmes -

Oh oui! Furieusement, toutes voiles dehors

Une vie sans rien de commun avec la mort"

Comments

[Mickael]

L'imaginaire à ses limites. Merci à vous Monsieur Ballu grace à ces images, d'avoir mis des photos sur vos mots et des mots sur vos photos. Votre livre est extrèmement précis. Pauvres gars,il faut le vivre pour comprendre qu'elle souffrance ils ont endurés et qu'elle "Sous france" a essayé de les sauver.

[jipé]

OUI yves, j'ai vu la carte postale que je t'avais passée, celle qui montre "le périple des naufragés" - petite précision : comme tu le sais, on ne voit pas tout leur parcours, l'éperon de la Brenva est invisible depuis la vallée de Chamonix.

ils suivaient les traces du célèbre BONATTI :
as-tu un texte de Walter B. relatant leur galère derrière sa cordée jusqu'au moment où ils s'arrètent pour se reposer sans écouter les conseils du guide Italien de continuer sans s'arrêter.
il a dû en faire une relation dans les journaux.
Valdotains....?
j'ai des mini-photos non diffusées pour des raisons techniques (ou de sélection) elles sont collées sur une page d'album du journaliste-photographe : on voit entre autres Camille TOURNIER; je les tiens à disposition...si je les retrouve !
bonne continuation.
jean-Pierre Gallay

[Gervason]

Quelles photos !! J'étais très jeune à l'époque et vivais à Grenoble, qui n'était encore que la préfecture d'un département alpin et où bien sûr une grande partie de la population suivait le drame. Je me souviens de mon père m'emmenant à une réunion de la ( défunte ? ) Société des Touristes de Dauphiné ( réunions dans une salle au dernier étage de la Caisse d'Epargne ) où le président prononça une interminable ( vu mon age ) épopée lyrique, en vers bien sûr, dont je retiens encore une expression : " linceul de neige ".
Merci pour votre fabuleux travail .

[jp gallay]

quel beau reportage ! merci de nous faire partager tes documents recueillis avec beaucoup de patience après de longues recherches et études.
j'ai encore le souvenir de la pièce de théatre adaptée de ton livre sur le drame de Vincendon et Henri jouée au théatre du peuple de Bussang. Quel succès ! deux représentations salle bondée. J'en profite pour te donner le bonjour de notre ami commun Gérard Mathieu présent lors de cet évènement. son fils ressemble à s'y méprendre à Walter BONATTI en première de couverture de "sport et vie" ! je lui fais suivre ce blog avec ton autorisation. Amicalement - ¨JP"